Les retraites de France en Israel
Un retraité en Israël qui touche sa retraite de France, pendant les dix premières années de son Alya n’est pas imposable et n’est pas obligé non plus de déclarer ses revenus étrangers.
Quand nous parlons de fiscalité entre deux pays (le pays d’où vient l’argent et celui de la résidence fiscale du contribuable) seule la convention entre ces deux pays à une valeur judiciaire.
La convention franco-israélienne fait une différence entre les retraites publics et privées :
Pour les retraites du secteur privé :
Article 18 de la convention franco-israélienne : toute retraite du secteur prive est imposée dans le pays de résidence fiscale du contribuable.
Donc si le centre de vie du retraité en question se trouve en Israel, il sera donc considéré comme un résident fiscale israélien et pourra donc avoir droit aux dix années d’exonération totale comme expliqué plus haut.
Dans ce cas il faut informer la caisse de retraite de votre nouvelle adresse postale en Israel et fournir également un certificat de résidence fiscale israélien. Nous pouvons l’obtenir pour vous, faite la demande ici.
Pour les retraites du secteur public :
Article 19 de la convention franco-israélienne : les retraites du secteur public c’est à dire payer par l’État français seront imposable en France et donc peu importe si le retraité en question est résident fiscale israélien ou pas, il sera imposable en France.
En revanche il est possible de renoncer à sa nationalité française pour pouvoir être imposable seulement en Israel et profiter de l’exonération pendant les 10 premières années qui suivent la Alya. Dans ce cas il faudra évidemment informer sa caisse de retraite de ce choix.
Après les dix ans d’exonération tous retraités à l’obligation de déclarer ses revenues en Israel chaque année.
Il y a plusieurs façons de calculer l’imposition sur la retraite pour cela il est préférable de nous contacter pour trouver la formule la plus adaptée pour vous.